Au moment de préparer le budget pour l’année 2026, Chantal Lemasson, adjointe au maire, déléguée aux Finances publiques, évoque une gestion dynamique, ambitieuse et maîtrisée.
Ce mandat aura été inédit et complexe à plus d’un titre. D’abord, parce que la crise Covid a retardé de presque deux ans la mise en place des projets. Puis est arrivée la crise économique et énergétique et enfin pour Le Coteau, le puissant sinistre de la grêle en 2022 : le reste à charge de la commune après le remboursement des assurances dépassera finalement les 500 000 euros.
Malgré tout, la Ville a investi 13,28 M€, un chiffre en hausse de 36 % par rapport à 2014-2019. La capacité d’autofinancement permet largement de rembourser le capital de la dette dont le ratio ne dépasse pas 556 € par habitant contre 755 €/habitant pour les villes de la même strate.
“Les fonds ont été réinjectés pour embellir notre ville, comme on s’y était engagé”, rappelle Chantal Lemasson. De nombreux investissements ont pu être réalisés. Principalement, les berges du Rhins, les jeux d’eau et la tribune Bécot, grâce à la recherche permanente de subventions. Leur montant total atteint 4 161 766 €, contre 395 000 € sur 2014-2019. “C’est tout l’intérêt d’avoir un maire en lien étroit avec les différents financeurs, les présidents de Région et du Département et le préfet de la Loire pour l’État”, fait remarquer Sandra Creuzet-Taite.
Pour ce qui du fonctionnement, les dépenses de personnel (61 % de la capacité d’autofinancement en 2020) sont tombées à 47 % et le nombre d’agents est passé de 101 à 88 aujourd’hui. Il a aussi fallu absorber la hausse du point d’indice décidée par l’État, soit 264 500 € sur 2022-2023, l’équivalent de 6,5 postes, ainsi que les fortes augmentations des assurances.
“En dépit de ce contexte très difficile, les Costellois voient que leurs impôts, dont le taux de la part communale n’a pas bougé depuis 2020, sont réinvestis dans le bien vivre au Coteau”, estime Chantal Lemasson.
| Les comptes de la commune sont consultables sur impots.gouv.fr |