Dans la perspective du grand projet environnemental des berges de Rhins début 2023, la ville et la Fédération départementale des chasseurs de la Loire s’associent pour réhabiliter une mare asséchée et planter un linéaire de haies bocagères.
L’accord vient d’être officialisé. « C’est important d’avoir avec nous des acteurs de qualité qui parlent des choses de la nature, parce que oui, les chasseurs font de l’écologie “, replace le maire Sandra Creuzet . « Lorsque nous avons su qu’il y avait la volonté de restaurer une partie des berges de Rhins, nous n’avons pas hésité à nous rapprocher du Coteau », confirme Gérard Aubret, le président de la fédération.
Les enjeux pour la préservation de la biodiversité avec la création de haies bocagères et de mares sont très importants. En 20 ans, deux tiers des zones humides ont disparu. Elles sont pourtant indispensables à la vie et au bon équilibre des écosystèmes. Les mares abritent de nombreuses espèces animales et végétales remarquables. Ce sont des zones refuges exceptionnelles pour les amphibiens, les reptiles, les insectes, les oiseaux…
« Avec la fédération de la chasse de la Loire, nous avons saisi les opportunités de financement qu’offre le contrat Vert et Bleu signé entre la Région et Roannais Agglomération », indique Thierry Collet, adjoint municipal à l’Environnement.
Au Coteau, cette ancienne mare apparaît sur les plans communaux, mais elle a totalement disparu du paysage des bords de Rhins à l’endroit des Jardins familiaux. Elle se retrouve sous une végétation dense et sera donc réhabilitée et creusée afin qu’elle retrouve toutes ses fonctionnalités.
Par ailleurs, un linéaire de haies bocagères intégrera des plantes sauvages, locales et variées. Les haies ont une fonction de corridor écologique. Elles permettent les déplacements de population animale et remplissent une fonction nourricière.
Les travaux sont prévus vers la fin de l’année.
Gérard Aubret « Dans toutes les conventions que l’on signe avec les collectivités, on reste sur de l’investissement. Aucun centime de subvention ne va au fonctionnement. Hormis le prélèvement des animaux, nous avons des missions d’éducation environnementale de service public, notamment les aménagements de milieux naturels pour des raisons de biodiversité. Elles nous sont confiées et renouvelées chaque année par l’État. La fédération possède son propre bureau d’études avec quatre ingénieurs chargés de travailler au quotidien sur les problèmes environnementaux. Dans le département de la Loire, nous avons planté plus de 120 km de haies bocagères et restauré plus de 170 mares. » |