Au côté du maire Sandra Creuzet-Taite, Jean-Luc Mardeuil est non seulement le premier adjoint, c’est aussi l’élu qui depuis 2020 porte la compétence « voirie » avec à la clef, des réalisations bien visibles.
Mais avant de parler du bilan, un retour en arrière est nécessaire. En effet, en 2020 un diagnostic des 44 km de chaussée avait été commandé à Géoptis, une filiale du groupe La Poste. Le résultat a été sans appel. La moitié des rues obtiennent une notation inférieure à 4,5/10. Pour le maire, il ne faut pas chercher plus loin : “C’est le résultat d’une absence de politique voirie ces 20 dernières années, où il n’y a pas eu de ligne budgétaire pour la réfection des rues.“ Afin de retrouver une situation normale, “il faudrait près de 30 M€”, replace Jean-Luc Mardeuil. Autant dire, impossible en 5 ou 6 ans à l’échelle du Coteau.
Cela dit aujourd’hui, c’est 1.3 M€ qui a été dégagé en cinq ans pour les voies les plus dégradées : abbé Prajoux, Winston Churchill, Dorian, la première phase du grand boulevard des Étines… Où, le quai Pierre Semard. “Sur ce mandat, c’est déjà beaucoup”, analyse Jean-Luc Mardeuil.
Car à côté de cela, la voirie s’est enrichie de nouveaux parkings, Damon-Libération (en service dans quelques jours) et celui de l’Espace des marronniers. Les parties cyclables sont passées de 50 m à 3 km, les zones 30 ont été multipliées et deux mini-giratoires sont venus sécuriser et fluidifier la circulation sur l’axe très emprunté Parmentier-République. En tout, c’est 1,1 M€ supplémentaire qui a été investi. Enfin, la Ville s’appuie désormais sur son propre cabinet d’études dans la conception des projets.
Pour terminer, le premier adjoint ajoute que 700 000 euros ont permis de passer à 100 % d’éclairage LED sur la partie urbaine. La zone industrielle sera finalisée en 2026.
5 900 000 € POUR LES INFRASTRUCTURES COMMUNALES Sandra Creuzet-Taite et Jean-Luc Mardeuil expliquent avoir engagé la Ville dans une politique de cession et de rajeunissement des bâtiments dont elle a la charge. Leur nombre est passé d’une soixantaine à une cinquantaine en 5 ans. Bien sûr, l’épisode de grêle de 2022 est passé par là. Les bâtiments sportifs (éclairage, accessibilité), la reconstruction de la tribune Bécot très largement subventionnée par l’État et la Région et l’Espace des Marronniers ont fait l’objet d’une attention particulière. Au regard du décret tertiaire, la consommation des bâtiments de +100 m² devra être réduite de 50 %. La commune est prête à s’engager. |