Comment peut-on s’opposer à l’arrivée d’Aldi au Coteau alors que celui de Perreux va fermer ses portes d’ici quelques mois ?
Il ne se passe pas une semaine, sans que des habitants nous demandent : ” À quand l’arrivée du magasin Aldi ? “
Malgré la modification du PLU et son ouverture à l’urbanisation en 2024, la commune se heurte actuellement à un avis défavorable du SCoT (Schéma de cohérence territoriale) et attend un jugement du tribunal administratif.
Jusqu’à la fermeture de Lidl en 2019, les commerces de proximité de l’avenue de la Libération et une enseigne discount coexistaient, permettant de répondre aux besoins de l’ensemble des Costellois. La ville compte 30 % de logements sociaux et des habitants rencontrent aujourd’hui des difficultés à consommer au regard de leur pouvoir d’achat amoindri.
Pour autant que voyons-nous actuellement ? Des communes comparables, comme Riorges, se développer et accueillir des enseignes discount en se passant de l’avis du SCoT, parce que des activités commerciales existaient auparavant sur les sites repris.
Quelles sont alors la ligne directive et la logique de centralité du SCoT ?
En quoi les communes de l’agglomération, ne pourraient-elles pas répondre aux besoins de consommation de leur population, comme souhaite le faire la Ville de Roanne, avec le projet Foch-Sully ?
La vision du SCoT, n’est-elle pas influencée par le maire de Roanne, qui en 2015 s’était opposé au projet Portes de Riorges 2. Il affirmait déjà que la priorité restait le centre-ville de Roanne. Des propos qu’il a réitérés en juin dernier dans la presse au sujet cette fois-ci de son projet Foch-Sully.
Sandra Creuzet-Taite
Maire
Jean-Luc Mardeuil
1er adjoint, délégué à l’urbanisme
Conseiller au comité syndical du SCoT